TRAVAIL DU DIMANCHE : POUR OU CONTRE ?
Ce matin je reçois un e-mail d'un ami me demandant ce que je pense du travail le dimanche. Il s'agit en fait d'un courriel qui comporte déjà plusieurs avis exprimés à ce sujet.
La plupart d'entre eux portent sur les aspects économiques de cette question : l'un a interrogé un employé de chez Leroy Merlin et s'est fait préciser les conditions de rémunération pour travailler le 14 juillet (ce n'est pas un dimanche, mais admettons la similitude).
L'autre exprime un fort doute sur la pseudo liberté laissée aux salariés de travailler ou de ne pas travailler le dimanche après modification de la loi.
Que cette liberté soit réelle ou non, il est clair que si le travail du dimanche s'installe dans notre pays, chaque salarié conservera quoi qu'il arrive le droit de prendre deux jours de repos dans la semaine, consécutifs ou non.
Tout le problème viendra du fait, qu'à la différence de ce qui s'est passé jusqu'ici, il n'y aura plus dans cette hypothèse de jour commun de repos pour tous.
Le dimanche, jour du seigneur pour les chrétiens, était aussi un jour pour les familles.
Notre Président de la République a souhaité à de multiples reprises se poser en champion de la référence aux racines chrétiennes de l'Europe et de la France. On trouvera ci-après quelques extraits de ses déclarations et, notamment des extraits du fameux discours de Latran, dont il fut ce jour là nommé "chanoine".
À la vérité, les chrétiens, qui se souviennent que le Christ a été, à sa façon mais très clairement, le premier à réclamer la séparation de l'Eglise et de l'État - confere ses paroles "Mon Royaume n'est pas de ce monde" ou encore "Rendez à César ce qui est à César" - n'ont que faire des chanoines d'opérette.
Plutôt qu'un Président qui confond traités internationaux ou constitution et livres d'histoire, ils préféreraient avoir un Président, et une majorité, qui défendent une organisation sociale propre au développement et à l'épanouissement de la famille, reconnue par tous - pas seulement par les chrétiens - comme un des fondements les plus solides de toute vie harmonieuse en société.
